Delvau, 1864 : Homme ardent aux plaisirs vénériens ; bon fouteur.
C’était un chaud de la pince
Qui peuplait dans chaque province
L’hospice des enfants trouvés.
Louis Festeau.
Delvau, 1866 : s. m. Homme de complexion amoureuse.
Rigaud, 1881 : Luxurieux. On disait jadis : chaud de reins.
Où les centaures saouz, au bourg Atracien
Voulurent, chauds de reins, faire nopces de chien.
(Régnier, satire X.)
Virmaître, 1894 : Hommes pour qui toutes les femmes sont bonnes. On dit d’un homme chaud :
— Chien enragé mord partout (Argot du peuple).
Rossignol, 1901 : Individu pour qui n’importe quelle femme est bonne.